Le chant s'amincit
l'eau blanche des mots succombe
Il neige lent
le jour passe linéaire
Dans la main
la tristesse exquise d'une poignée de cendre
jetée sur la toile
le geste liquide d'exister
fluide sur l'aile d'un visage
la bouche de la planète cousue contre le vide
Le printemps sera doux
*
Québec, 16 janvier. +2celsius, le temps fond.
Another piece that I love.
RépondreEffacerOui, le temps fond à vue d'oeil sous la lenteur des mots, sous la chaleur des cendres. Cet hiver doux met du baume sur nos plaies. Merci pour cette exposition.
RépondreEffacer...mince presque jusqu'à la transparence, l'étole du mystère des saisons pendue au cou,
RépondreEffaceret coule encore l'insaisissable saveur de l'eau de poesie
oui à votre autoportrait où exister est source
I like simplicity and texture of your work.
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