lundi 22 février 2010

L'oeuf de ta bouche




dénouer le tour de ta taille
comme une aile de femme
un collier de peau
pour berçer le soleil

des jouets écartelés s'échappent
d'un gouffre de terre salée

le serpent de tristesse
d'un pays inversé
enchâssé par la froid

feu de frissons de bois
pour ourler les rebords de l'oubli
d'une horloge rouillée

l'oeuf de ta bouche
en écho étonné

un hasard funambule
comme un gardien de nuit

qui tiendrait par un fil

3 commentaires:

  1. un ruban si noir si blanc
    carbone talc
    atour de femme
    me propulse
    toupie sur la piste du cirque
    et le jeu des jongleurs lance sur un ciel bleu les galaxies d'un temps perdu

    toute la nuit le lampion du veilleur de ciel les guide vers tes yeux
    si frêle esquisse de lueur quand tout ailleurs brille

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  2. Mais kessé ça ???

    Ça se mange ? Ça se fume ?

    Ça fait quelle taille ?

    C'est sur toile ? Sur bois ?

    Je veux voir ça de près.

    C'est où ?

    Edith

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  3. Traduction de mon dernier commentaire :

    En tant qu'observatrice privilégiée de la production de l'artiste sur une période ayant fourni un échantillon diversifié quant à l'étendue du spectre couvert par l'artiste, période durant laquelle ce dernier a été récompensé 2 fois à l'étranger pour la qualité de son travail, je me réjouis de voir poindre cette oeuvre inattendue et forte qui se distingue du corpus récent de l'artiste, corpus auquel j'ai eu accès, bien entendu, et que j'apprécie déjà énormément. Et je demande à voir. Oh oui. Parce que j'aime beaucoup, bôôcoup cette oeuvre.

    Edith

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