lundi 1 mars 2010

Les grappes d'eau



Esseulé
Empreinte encre et encaustique
Papier marouflé sur toile
18 x 18', 2010


les arbres dans la main
courent au galop
esseulés
la nuit entière
en grappes d'eau

au port de solitude
les doigts secrets du fleuve
encore gelé

esseulé
comme un poème nu

1 commentaire:

  1. perdre

    perdre qui faisait sur toutes les portes des adresses de soleil

    qui sur le linteau du jour arrosait de lait le miel des essaims
    la ruine des empreintes sur le sable des écritoires
    la cendre après le feu
    et les phalanges lacées d'un sang de veuf

    qui perdre en chapelets d'ovules saignés de mes yeux

    que l'amour nu

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