Ocre de chair
Huile sur carton
Peinture rapide à deux doigts
(60 secondes et moins)
sur le balcon du fleuve
naissance d'un nouveau silence
au dessus
d'une femme qui s'endort
un cheval rougit
dans le cou de la lune
une goutte de nuit
et mes mains de novembre
s'ennuient de ta langue d'oiseau
le visage en eau trouble
danse un reste de chair céleste
presque nus les soirs changent de peau
à la marée montante
dans les forêts d'orties les passants sont usés
tristes ces terres vierges où nous n'irons jamais
en touchant votre sein
et les doigts d'un violon
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chaque silence qui nait fend de nouvelles terres
RépondreEffacerje viendrai il le faut sur le dos de la main
car me passer de l'eau ou me passer de vie
c'est mourir la musique dans des saccages d'ailes
ocre de chair avec deux doigts qui dansent... deux
RépondreEffacerC'est un soixante secondes qui mine bien.
RépondreEffacerEt ce vernissage ?
Edith