dimanche 9 décembre 2007
Il renaît. Après trois mois dans son atelier de secours (i.e comme à ses débuts, sur la grande table de la cuisine), à faire des petites encres et des gugusses d'art, il retrouve cette semaine son nouvel espace d'atelier. Plus grand, plus haut. Mais, il y a toujours un &**?%% de mais. Avant d'y revenir il faut nettoyer, dépoussiérer , se débarrasser des déchets de la construction de cet atelier-résidence...et croyez moi une tornade c'est mieux,il ne reste plus rien.Tandis que là, depuis 8 jours, je passe la balayeuse industrielle, je moppe, je torche, je lave, je frotte, je gratte, je mouche, j'éternue, je ressemble à un charbonnier gris de sale, et il en reste toujours. Donc aujourd'hui, petit répit, accompagné d'une gentille bouteille de rouge Brampton 2004 de l'Afrique du sud (qui passait là par hasard), travail sur trois encres un peu plus grandes dans le nouvel espace. Je ne sais pas si Dieu existe, et je m'en fous. Mais il y a des gestes, des instants divins. L'art est grand. Et le vin en question vaut son coût...L'oeuvre en ouverture fait partie d'une petite suite sur l'écriture, après lecture de Passions d'Annie Leclerc de Nancy Huston. Petit travail sur l'écriture. La graphie, non pas le sens signifié. La petite suite est composée de Projet d'écriture, des Éléments figurés de l'écriture( voir ci-haut)et Les écritures d'eau.
5 commentaires:
Quel "plaisir de table" manifesté!
J'aime bien Annie Leclerc...Au-delà des débats... Au-dessus des palbres. Mais tout de même si compliquée, dans cette application distante de dire les subsides de l'essentiel... Ce qui en est. Ce qui en reste... Drôle que votre amie Huston est écrit sur elle. Deux âmes en quête, fouillante, vertigineusement... Par l'esprit... L'âme... La symbolique. L'une en éclaircies, l'autre dans les franges obscures, se mêlant... Plus de place! Au revoir!
Votre projet d'hbitacles à mots, enlignés, mesurés, calibrés de mouvance, d'étirement, mirant tout propos est vaste... Et interpellant... Je vous ai annoncé des échos à ce "Pays sans elles", la vie me happe à tant d'essentiels tout près... Mais j'ay viens.... avant 2008! Bon mois de décembre dans vos nouveaux lieux d'inspiration!
Oups, j'oubliais! Pardonnez-moi les fautes de "presse", j'suis en bulletin de maths modulaires pour jeunes en échecs multiples qui tout à coup, se convertissent au succès! Je suis retournée à votre art, en état de grandeur, de croissance, de grâce même... Et j'ai aimé la tendance à l'aspiration vers le haut... Peut-être ce besoin, toujours, d'aller un peu plus haut... Le bonheur donne des ailes, déroulées des omoplates, détournant les coins ronds.... Continuez, M. Gabriel..
À scripter l'âme de certains temps...Ascendants! Bon Noël venant... Avenant... D'un Bien de bonne étoile... Celle-là du petit garçon aux yeux gris...ou verts.. Ou pluie!?! ou neige de perdrix!
Lâche pas mon poutpout. Les renforts arrivent. Tu seras en effet heureux d'apprendre qu'après la lecture de ton bloggue, je t'ai acheté, pour Noël, un magnifique plumeau en poil d'autruches synthétiques et qui changent de couleurs au grè de la température... Je t'apporte le tout bientôt. À moins que Rarouchka-chat ne s'amourache trop de la chose... ta figue adorée
L'art a la taille intérieure de ceux qui le pratiquent. Et il existe un art de géant comme nous agresse un art de nabots.
A toi, mon ami
Otto Ganz
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