mercredi 16 avril 2008

La vie



J'en arrive à la désécriture. D'écrire

*
A l'ombre de la lune
La solitude tourne au gris

Un hibou d'oubli sans paupières

Aux enchères
De mourir
*
Je n'ai de silence
Que
Ma main
Sur ton ventre
*
Il y a dans ma tête un univers qui marche
Quelqu'un derrière moi me ressemble
-
Il pleut
Une neige pluvieuse
Entre l'eau et la terre

Une pluie d'épaves et de bois
-

La mort est le moindre de mes soucis
Je sais qu'un jour elle arrivera
Obligatoirement
-
Mais demain?
Je me méfie des demain
Bien plus que de la mort

J'habite une immense solitude
Elle m'habille elle m'abrite

Je vous noie
Dans mes matins dans mes ennuis
Dans mes alcools c'est toujours vous que je noie
-
Dans ces espaces bleus qui m'accompagnent
Le temps est rond

Rose et rond
Comme ton sein dans ma bouche

Juste avant
Que je ne meurs
Dans ta bouche






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