jeudi 25 septembre 2008

J'entends le bleu


Le tremblement d'une étoile magique

Au centre
une blessure

Entre
la terre
frileuse
et
la peau du soleil

Comme un oiseau détaché d'une bouche

J'entends le bleu d'un pas

*
La nuit
l'eau
dans le ciel
se pend

Petite
douleur
dans l'os
du pied

Depuis
longtemps
à chaque
minuit
pratiquer
le geste
ordinaire
de mourir

Le temps descend

*
la beauté
nue
d'une vieille fenêtre
amaigrie
moussue

Deux
siècles
plus petits
qu'une lèvre
*
Noir de soif
À trouver le silence

Les mains pleines d'eau de nuit
*

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