Écriture liquide / à coups d'oiseaux amers
Écriture liquide / encre en bouquet
Encre de Chine sur Bristol
2012
encre en bouquet comme un sablier de lettres à dormir debout
les mains pavées de mots en dentelle au bout d'une plume indomptée
à ciel ouvert les ailes miroirs d'une horloge en spirale dansent
à coup de griffes
de lune enlisée
d'oeils de barbarie
d'algues lactées
à coups d'oiseaux amers
à travers les harpes rouillées du monde
j'écris des images
2 commentaires:
les mots dits avec les mains , une transpiration du souffle. chimie des liquides revenant des vasques intérieures
Cherche. Tête chercheuse. Le flair sur la piste, les lettres naviguent en zig zag. Elles me mènent en bateau. C’est la traviole interne. Les pas mal assurés, saoulerie de vinaigre. je m’étourdis, c’est la seule chose qu’il me reste à faire. Y aller, suivre la trace rapide aigue, pointes en l’aire et dérupes de talons, la glissade funeste. Mais je me relève, il y a tant d’îlots dans lesquels poussent des messages des panneaux indicateurs avec la police aux gants blancs qui me renvoie aux girouettes. Ne rien dire n’est-ce pas forcer sans cesse mon attention. La mettre au défi de construire l’inérigeable. L’encre pire que du sable jeté aux yeux. Je pousse à l’épuisement le chemin, me dis qu’il va forcément se perdre vers une sortie évidente. Mais nids de noir, nids de rouge, ces œufs sont toujours sans oiseaux. Ils mettent en scène la paille de mes yeux. Ils secouent des fétus de sagesse. Je n’y suis pas encore, pas encore… C’est loin en arrière, peut-être même la mort n’y peut rien peut-être même la vie non plus.
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