"Une fuite vers on ne peut pas savoir"
Un texte de Victor-Lévy Beaulieu sur son Facebook de ce matin.
Ce qui ne nous tue pas
Nous rend plus fort
A dit Friedrich Nietzsche
Ce qui se cache
Sous la maladie
N’est que l’advenir de la santé
Ce savoir-vivre
Qui est au-delà
De toute souffrance
Car au-delà de toute souffrance
Car au-delà de toute représentation
De la souffrance
Ça le détient
Je peux faire de presque tout
Une métaphore
À commencer par l’idée que je me fais du monde
Dans les choses lointaines
Comme l’est le cosmos
Dans les choses proches
Comme l’est tout ce qui m’entoure
Mais la métaphore
N’est pas le réel
Pour la raison simple que le réel
Dès qu’on le nomme devient tout autre que le réel
Une fuite vers on ne peut pas
Savoir
De quoi elle est faite
Si elle s’en va par derrière
Ou par devant
Conforme à la mémoire acquise
Ou la refusant
Pour que tout se fasse vacillant
Rendant malade le corps et l’esprit
Peut-être pour les forcer malgré eux
À la guérison
Mais la guérison
Est-ce vraiment ce qu’il y a de vivant
En soi et hors de soi
Que signifie être vivant
Quand la mort
Est la finalité de tout
Ce qui nait et vit
Peu importe la durée
Entre ce qui de soi est naissance
Et ce qui de soi est décimation
Absolue
Y a-t-il vraiment une individualité
Donc une liberté
Ou l’individualité n’est-elle
Qu’une composante
Presque indifférenciable
De ce qu’on appelle
L’espèce humaine
Ce corps social
Cet ensemble qui seul compte
Quand on pense à ces choses
Lointaines
Dont le cosmos est le porteur
Le maître absolu
Hasard ou détermination
Anarchie ou machine totalitaire
Qui dépaille toute pensée
Des métaphores qu’on aime imaginer
Parce que la peur
Est la marque de tout être vivant
Peur du vouloir-vivre
Et peur du devoir-mourir
N’être que ce petit grain de sable
Parmi des centaines de milliards d’étoiles
Elles-mêmes grains de sable
Au centre
Et à la périphérie
De centaines de milliards de galaxies
Qu’est-ce donc que l’humanité
Dans cette surabondance
Une toute petite
Et insignifiante maladie
Inguérissable
Puisqu’assujettie à un cosmos
Qui n’a pas besoin de penser
Parce que sa surabondance
N’est qu’une formidable dépense
Irraisonnable
Le fond des choses
Un rêve?
Ce qui ne nous tue pas
Nous rend plus fort
A dit Friedrich Nietzsche
Ce qui se cache
Sous la maladie
N’est que l’advenir de la santé
Ce savoir-vivre
Qui est au-delà
De toute souffrance
Car au-delà de toute souffrance
Car au-delà de toute représentation
De la souffrance
Ça le détient
Je peux faire de presque tout
Une métaphore
À commencer par l’idée que je me fais du monde
Dans les choses lointaines
Comme l’est le cosmos
Dans les choses proches
Comme l’est tout ce qui m’entoure
Mais la métaphore
N’est pas le réel
Pour la raison simple que le réel
Dès qu’on le nomme devient tout autre que le réel
Une fuite vers on ne peut pas
Savoir
De quoi elle est faite
Si elle s’en va par derrière
Ou par devant
Conforme à la mémoire acquise
Ou la refusant
Pour que tout se fasse vacillant
Rendant malade le corps et l’esprit
Peut-être pour les forcer malgré eux
À la guérison
Mais la guérison
Est-ce vraiment ce qu’il y a de vivant
En soi et hors de soi
Que signifie être vivant
Quand la mort
Est la finalité de tout
Ce qui nait et vit
Peu importe la durée
Entre ce qui de soi est naissance
Et ce qui de soi est décimation
Absolue
Y a-t-il vraiment une individualité
Donc une liberté
Ou l’individualité n’est-elle
Qu’une composante
Presque indifférenciable
De ce qu’on appelle
L’espèce humaine
Ce corps social
Cet ensemble qui seul compte
Quand on pense à ces choses
Lointaines
Dont le cosmos est le porteur
Le maître absolu
Hasard ou détermination
Anarchie ou machine totalitaire
Qui dépaille toute pensée
Des métaphores qu’on aime imaginer
Parce que la peur
Est la marque de tout être vivant
Peur du vouloir-vivre
Et peur du devoir-mourir
N’être que ce petit grain de sable
Parmi des centaines de milliards d’étoiles
Elles-mêmes grains de sable
Au centre
Et à la périphérie
De centaines de milliards de galaxies
Qu’est-ce donc que l’humanité
Dans cette surabondance
Une toute petite
Et insignifiante maladie
Inguérissable
Puisqu’assujettie à un cosmos
Qui n’a pas besoin de penser
Parce que sa surabondance
N’est qu’une formidable dépense
Irraisonnable
Le fond des choses
Un rêve?
Nous rend plus fort
A dit Friedrich Nietzsche
Ce qui se cache
Sous la maladie
N’est que l’advenir de la santé
Ce savoir-vivre
Qui est au-delà
De toute souffrance
Car au-delà de toute souffrance
Car au-delà de toute représentation
De la souffrance
Ça le détient
Je peux faire de presque tout
Une métaphore
À commencer par l’idée que je me fais du monde
Dans les choses lointaines
Comme l’est le cosmos
Dans les choses proches
Comme l’est tout ce qui m’entoure
Mais la métaphore
N’est pas le réel
Pour la raison simple que le réel
Dès qu’on le nomme devient tout autre que le réel
Une fuite vers on ne peut pas
Savoir
De quoi elle est faite
Si elle s’en va par derrière
Ou par devant
Conforme à la mémoire acquise
Ou la refusant
Pour que tout se fasse vacillant
Rendant malade le corps et l’esprit
Peut-être pour les forcer malgré eux
À la guérison
Mais la guérison
Est-ce vraiment ce qu’il y a de vivant
En soi et hors de soi
Que signifie être vivant
Quand la mort
Est la finalité de tout
Ce qui nait et vit
Peu importe la durée
Entre ce qui de soi est naissance
Et ce qui de soi est décimation
Absolue
Y a-t-il vraiment une individualité
Donc une liberté
Ou l’individualité n’est-elle
Qu’une composante
Presque indifférenciable
De ce qu’on appelle
L’espèce humaine
Ce corps social
Cet ensemble qui seul compte
Quand on pense à ces choses
Lointaines
Dont le cosmos est le porteur
Le maître absolu
Hasard ou détermination
Anarchie ou machine totalitaire
Qui dépaille toute pensée
Des métaphores qu’on aime imaginer
Parce que la peur
Est la marque de tout être vivant
Peur du vouloir-vivre
Et peur du devoir-mourir
N’être que ce petit grain de sable
Parmi des centaines de milliards d’étoiles
Elles-mêmes grains de sable
Au centre
Et à la périphérie
De centaines de milliards de galaxies
Qu’est-ce donc que l’humanité
Dans cette surabondance
Une toute petite
Et insignifiante maladie
Inguérissable
Puisqu’assujettie à un cosmos
Qui n’a pas besoin de penser
Parce que sa surabondance
N’est qu’une formidable dépense
Irraisonnable
Le fond des choses
Un rêve?
publié par gabriel lalonde à 12 h 01
1 commentaires:
dans cet incommensurable univers dans lequel nous ne sommes absolument rien, il importe d'autant plus et d'une manière existentielle et essentielle de porter en attention et regard à son proche. et jamais dans l'indifférence
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