dimanche 17 mai 2009

Petit matin de rouille

1 commentaire:

  1. Elles paraissent, ces traînées de temps déversées au miroir, larguée par les ans. Elles révèlent nos méprises, lâches, cessesions du lâcher-prise.
    Elles sont l’aube certaine d’un tricot aérien, léger. L’aurore d’un envol, permis, enligné. L'assumation. Car s’amorce ici, maintenant, la tombée d’un couperet; un dévoilement, global, prismatique. Arrive enfin une vision, s'impose l'offre ultime du soi, confronté. Total.
    L’existence se réfracte, se miroite au trousseau de toutes morts, puissantes mises à jour: la levée de conscience. L’Océane. La Mitoyenne.
    S’y jouxtent l’idéal, irisé, et les remords aigris. Petites rouilles et foudres d'oxyde sépia. Liquidés.
    Que s’attendrissent éternellement, Monsieur Gabriel, vos chimères rosissantes : douces mémoires d’églantiers. Et que s’espacent leurs envers, ces chevrons de redoutes, poncés par la lumière, survenue!
    Bienvenue. Bellement. Tellement!!!

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