L'eau des anges
le temps nu qui monte de la gorge
sur l'oeil cousu ce passage des ans
des cendres plein les poches
et des frissons de chiens gelés
tu gueules à pied levé
en canardant l'amour
du lait des arbres morts
l’ombre de la nuit qui bouge
tout au long de tes hanches
l’eau des anges
et tes lèvres de chair
tu marches sur la mer
(comme un oiseau blessé
lèche le ciel)
2 commentaires:
que l'ombre soit de l'eau qui coulerait des anges
et la lumière le lait des arbres qui fusillent la mort
que le poème se couse alors sous les paupières
quand s'étalent tes encres dans un pot bleu fond de mer...ainsi le temps du vol d'un oiseau
Heureuse de vous retrouver après votre expo, racontez-nous!
Avec ce post on est aux anges !
A bientôt
Maia
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