mardi 21 septembre 2010

Dévêtir un miroir



Ocre de ru
Huile sur carton
Peinture rapide à deux doigts
(60 secondes et moins)


dévêtir un miroir

une main muette
habille de mousses l’épaule de la nuit

toutes les étoiles se penchent
sur la pointe d’un sein

(une cerise allongée sur ta bouche)

2 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

poème chevauchant des prophéties

Déjà des grappes d’ocre se pendent à la mort
tout ce silence à voir

21 septembre 2010 à 14 h 20  
Anonymous Anonyme a dit...

et quand cette figure de miel tourne au coin du carton, vous sucez-vous les doigts?

21 septembre 2010 à 14 h 44  

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