vendredi 15 janvier 2010

La tête lune


S'asseoir un instant sur les mots
et tracer à ras la bouche la ligne du cri

sans froisser les ailes du chien à bec
agrippé toutes portes fermées à la terre

dans l'ombre
l'oeil ne porte plus le corps
le coeur croasse dans des frayères noires

la tête lune

*

Il faut
commencer
par s'habiter
soi-même

2 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Si les chiens ont des ailes, les lapins, eux, ils ont quoi?

la fillette inculte

15 janvier 2010 à 13 h 38  
Blogger cahiervolant d'Anna Jouy a dit...

l'habit de moi est troué de lambeaux et dans ce courant d'air permanent se glisse se faufile l'étrange ailleurs...et ce goût précieux de son odeur poète colmate mon abri

16 janvier 2010 à 10 h 04  

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