jeudi 11 mars 2010

Le lait blanc



sur un radeau échoué
le métronome des jours
baisse la tête

l'hiver ligoté
la main au galop
un nénuphar vierge
fredonne

dans la voie lactée naît la parole des urnes

les paupières cafés des algues lunaires

le lait blanc des éternités

2 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

le chant des nénuphars gobe le ciel

chaque nuit il se ferme
chaque matin leurs lèvres douces ouvrent les mélodies

leurs pensées blanches roses comme la traînée d'écailles des athlètes du ciel

11 mars 2010 à 21 h 51  
Blogger chanel a dit...

ces bris de toiles collés blanchis..comme des post-it poetes sur la beauté du temps

j'aime

11 mars 2010 à 22 h 35  

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