vendredi 26 février 2010

Trinité




Trinité
Encre sur papier
2010
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La poésie s'est fait chair

elle est femme innombrable
une et trine à la fois...
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par temps clair
on peut voir les battements d'eaux
de son coeur extérieur

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une flamme blanche fond dans la main
pareille à une tige de vent

devant ton miroir
tu prends le pouls de la neige

dans la forêt vierge de la nuit
tu creuses un tunnel d'air circulaire
au centre du vide

une lune d'eau grande ouverte
descend l'escalier de ta bouche

1 commentaires:

Anonymous annaj a dit...

ma peur flambe blanc

tendre la main est une audace qui engage le dos

et ces secousses pâles qui perforent le puits allument des bombes dans une nuit de décharge

est-ce l'encre qui écrit ou la feuille qui déchire sa plainte

le séisme livre le cœur
j'écoute ces coulures
le front posé dessus.

27 février 2010 à 00 h 50  

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