samedi 30 juin 2012

Désécrire


Désécrire
Encre et graphite sur papier
14 x 11", 2012

vendredi 29 juin 2012

L'écho des arbres


L'écho des arbres
Encre sur papier
2012

jeudi 28 juin 2012

Comme ces oiseaux noirs



Comme ces oiseaux noirs où je marche déjà
Encre sur papier
28 x 36 cm
2012

mercredi 27 juin 2012

L'arbre endormi


L'arbre endormi
Encre sur papier Bristol
2012

mardi 26 juin 2012

Marche rouge / alignement


Marche rouge / ligne rouge
Encre sur papier Bristol
2012

lundi 25 juin 2012

Marche rouge


Marche rouge
Encre sur papier Bristol
28 x 35 cm, 2012

dimanche 24 juin 2012

Arteglyphes / sanguine


Arteglyphes / Dans ce pays jamais né
Encre sur Bristol
38 x 28 cm, 2012

samedi 23 juin 2012

Carré rouge / Marche rouge 22 juin


Carré rouge
Marche rouge / 22 juin
Encre sur papier aquarelle
2012

Un autre jour de marche rouge
le fleuve nous accompagne

rouge mémoire
nous avançons
le fleuve est droit debout

goutte à goutte nous avançons

la liberté est droit devant


vendredi 22 juin 2012

L'aspect terre


L'aspect terre
Techniques mixtes sur toile
2012

mercredi 20 juin 2012

Verticalité / 20



Verticalité / 20
Pigments bitume naturel, noir de carbone
& graphite sur toile
122 x 28
2012

lundi 18 juin 2012

Verticalité

Verticalité
Pigments bitume naturel, noir de carbone
& graphite sur toile
153 x 38
2012

samedi 16 juin 2012

Marchands de chair


Marchands de chair
Assemblage
2010

vendredi 15 juin 2012

Choisis Ton Côté

À voir et à partager





Bonjour à tous,

Le collectif "Choisis ton côté" est très heureux de vous faire partager la vidéo de la chanson éponyme
pour laquelle vous nous avez aimablement autorisé à utiliser vos reproductions de peintures et images.Le message s'adresse à tous les québécois debout, de France et d'ailleurs.
Cette vidéo est pour eux, pour vous, pour nous et à partager sans modération.

Merci de votre aimable participation

Laure Kalangel, (vidéo)
Eric Mc Comber ( musique)

Site du Collectif : www.choisistoncote.com

jeudi 14 juin 2012

Le parfaitement inutile


Le parfaitement inutile
Papier journal, papier fait main, papier goudron
bois, métal, corde, encre, vernis pigmenté.
2007

dimanche 10 juin 2012

L'État policier du Québec


C’est quoi déjà un État policier?
L'État policier désigne dans la littérature et dans l'opinion un État qui pour maintenir et faire respecter les prérogatives du pouvoir politique utilise la police à ses propres fins.

Petite histoire d’un état policier, quand le Chef de l’État, de façon réfléchie et avec l’objectif clair de conserver à tout prix le pouvoir donne par une loi spéciale (illégale et anticonstitutionelle) tous les pouvoirs d’intervention à la Police . L’histoire qui suit est celle de ma fille Catherine,  poète, danseuse, chorégraphe et journaliste au journal le Devoir.

Carrés rouges, vos papiers!
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/352102/recit-d-un-petit-voyage-en-metro-avec-un-carre-rouge

Sont-ils réels, ces contrôles d’identité dans le métro pour les porteurs de carrés rouges, dont on entend parler depuis le début du Grand Prix de Montréal? Ceux qui affichent être contre la hausse des frais de scolarité se font-ils désormais fouiller, inviter au poste de police le plus près, comme on le raconte sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures? Samedi, deux journalistes du Devoir ont entrepris de tirer l’affaire au clair en épinglant sur leur poitrine des  carrés rouges avant de s’engouffrer dans la gueule du métro. Résultat? Interpellation rapide, détention pour fin d’enquête. «On fait juste ça, du profilage criminel», a indiqué de suite un des agents du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) lors de la fouille de nos journalistes.

Samedi, 13h50: Sous le plein soleil, les journalistes Raphaël Dallaire Ferland et Catherine Lalonde se retrouvent Place Émilie-Gamelin. Sacs au dos, ils s’épinglent chacun un carré rouge, elle ajoute de plus un carré noir. Lui porte un foulard, rouge, autour du cou, ample, qui laisse son visage à découvert. Elle, sous le bras, trimballe deux grands cartons blancs. Des pancartes? Même pas, ni des affiches. Juste deux larges cartons, vierges. Direction: métro Berri-UQAM.

Dans le métro, avant d’accéder au quai, Raphaël se fait interpeller. Quatre policiers demandent à fouiller son sac «pour raisons de sécurité.» Les agents du SPVM sont fermes et courtois. «On fouille tout le monde, indique l’agente Norbert, parce qu’on s’est fait lancer des bouteilles de bière en feu hier. On a même fouillé un gars qui avait sa poche de hockey.» Pourtant, Catherine est passée sans problème.

Sur les quais du métro, quelques minutes plus tard, nos journalistes, toujours non identifiés, demandent à une demi-douzaine de personnes, de tous âges, portant des sacs plus gros que les leurs, s’ils se sont fait fouiller. Cinq répondent non. Le seul qui a vécu la même expérience est un jeune homme, dans la vingtaine, qui portait le carré rouge au moment où il s’est fait intercepter.

Direction: Parc Jean-Drapeau, sur l’île Sainte-Hélène, où se trouve le site du Grand Prix de la F1. La présence policière est très, très forte. Un agent par wagon de métro, au moins une demie-douzaine à la sortie, certains criant le chemin à suivre pour assurer la fluidité de la circulation. Trois camionnettes de la police sont bien en vue, collée sur les portes du métro. Impossible de faire quinze pas sans croiser un nouvel agent. La foule est dense, familles ou groupes d’amis se dirigent vers l’entrée officielle, plusieurs avec une glacière au bout du bras. Les journalistes, toujours incognito, suivent ce flot sur quelques mètres.

En retournant vers le métro, histoire de rebrousser chemin, les deux journalistes croisent François Arguin, 37 ans, microcaméra au poing, qui filme, dit-il, toutes les manifestations depuis le début de la grève étudiante, et qui les aborde, étonné de voir des carrés rouges en ce lieu. «Moi je n’ai pas mis le mien exprès parce que je voulais pouvoir filmer sans problème.»

Quelques mètres plus tard, à quelques secondes des portes du métro, plusieurs policiers enserrent le trio, qui poursuivait sa marche, «pour fouiller vos sacs et vous demander de répondre à des questions». Deuxième fouille, donc, en moins de quinze minutes. Un groupe d’agent est formé autour de Raphaël Dallaire Ferland et Catherine Lalonde, un autre autour de François Arguin. Ils sont, en tout, seize agents pour trois individus. L’attitude, pour la même intervention, est beaucoup, beaucoup plus nerveuse que celle adoptée par les agents qui patrouillaient le métro.

Les journalistes coopèrent, mais retournent une question pour chacune qu’on leur pose. Pourquoi nous fouiller? «Parce que vous arborez un signe révolutionnaire», répondra un agent, visiblement excédé, «pis parce que je suis tanné du monde comme vous.». Il porte une gaze à l’avant-bras, qui semble protéger une blessure. Pourquoi nous? N’est-ce pas du profilage? «On fait juste ça, du profilage criminel», poursuit le même agent. Le parc Jean-Drapeau ne serait plus un lieu public ? «Aujourd’hui, c’est un lieu privé ouvert au public,» enchaîne un autre, sortant des sacs une mangue, un programme de saison de danse, des carnets de notes, des stylos. Rien d’illégal, rien qui ne laisse présager aucune intention criminelle. Pourquoi ne pourrions-nous pas en être? «Les organisateurs ne veulent pas de vous ici.» Le SPVM, aujourd’hui, répond donc aux besoins et désirs des organisateurs du Grand Prix ? «Tout à fait,» dira le matricule 5323, le répétant fièrement une deuxième fois lorsqu’on lui redemandera.

À la demande des journalistes, les deux principaux agents donnent leurs numéros de matricule, insistant pour qu’on les écrive. «Prenez-les, vos notes, pour la déontologie pis toute. Vous appellerez mon patron, monsieur Simoneau, il va être content de vous entendre dire que je fais une bonne job. Envoye, Préfontaine, donne-le ton matricule toi aussi, t’es-tu game?», nargue le matricule 5323, qui ne semble pas craindre un seul instant le moindre recours. Un seul agent, après avoir donné son numéro, ajoutera plus humainement «Moi c’est Stéphane, by the way.»

Les agents demandent aux journalistes de s’identifier. État d’arrestation? «Vous allez rencontrer un enquêteur, à cause de vos intentions criminelles.» Était-ce la bouteille d’eau découverte dans le sac qui dévoilait quelques volontés malveillantes ? Ou le pull ? Pourquoi des intentions criminelles ? «Arrête de nous écoeurer avec tes questions,» sera la réponse dont on devra se contenter.

Pas besoin d’aller au poste, l’enquêteur est sur place. Direction: un carré d’herbe juste devant la Biosphère, transformée en poste de police en plein air. Un homme y est menotté, un drapeau fleurdelisé chiffonné entre ses mains. Une jeune femme, menottée, mais souriante, se joindra plus tard au groupe. François Arguin survient, escorté, en colère: ses menottes le font souffrir, on lui a confisqué sa caméra. «On ne sait pas ce qu’il va faire avec ses images», indique un agent. «Par une journée comme aujourd’hui, ça suffit pour être envoyé chez l’enquêteur», précise un autre. On oblige Arguin à s’asseoir, sans lui demander de le faire, en lui pressant fermement l’abdomen. «Man, c’est comme un camp de concentration light, icitte.» L’agent blessé au bras monte le ton: «Tu penses que c’est ça, un camp de concentration ? J’ai eu de la famille, moi, dans des camps de concentration, t’as aucune idée de quoi tu parles. Ça n’a rien à voir, parle pas de ça.» Un gradé surgit, et un des agents nous indique que voilà le patron et enquêteur. On en déduit qu’il s’agit de Simoneau. Arguin continue d’essuyer la colère de l’agent. «Je peux-tu lui montrer c’est quoi, un camp de concentration ?», demande ce dernier à son chef. Réponse: «Non. Y’a des caméras.»

Attente. Les journalistes tentent de connaître l’état de leur situation. Il leur faudra insister à de nombreuses reprises, en appeler de leurs droits pour arracher un «vous êtes détenu pour enquête.» Après une dizaine de minutes, on les informe qu’ils ne seront «pas détenus, finalement. Nous allons vous expulser du site. Vous pouvez juste prendre le métro vers Berri ou Longueuil.» À partir de ce moment, l’attitude des policiers change, beaucoup plus pondérée. Arguin se fait remettre sa caméra. Les agents ont effacé, sans son consentement, les images qu’il avait prises sur le site. Pourquoi cette libération soudaine, après la prise d’identités des journalistes ?

Le trio est escorté jusqu’au métro par trois agents. On entend le Matricule 3121, au téléphone, en chemin, dire à son interlocuteur «aucun détenu sur les trois. J’suis déçu.» Ce n’est qu’au sortir du wagon, métro Berri-UQAM, que nos journalistes sentent qu’ils ont récupéré leur pleine liberté de circuler.

vendredi 8 juin 2012

Oeils


Oeils
Bitume et graphite sur Bristol
2012

jeudi 7 juin 2012

9

9
Encre sur toile
2012

mercredi 6 juin 2012

Prêt à marcher


Prêt à marcher
Encre sur enveloppe
2012

mardi 5 juin 2012

Verticalité

Personnage long
Technique mixte sur bois
108 x 6 cm
2012

lundi 4 juin 2012

Bi



Deux par pas
deux par cri

(comme l'ombre d'une courbe dans l'oeil brisé )

poussière griffée au grand mât des heures 

danse cachée au bord du vide
(oeils à la main)

prières aveugles à la table des regards










dimanche 3 juin 2012

Pas de deux

Pas de deux
Encre acrylique & graphite sur Bristol

comme un air de flûte / des échelles de sable pendent à la gorge des ailes de femme/  ta bouche dort d'un seul oeil

samedi 2 juin 2012

Pas de bitume / 2

Pas de bitume / 2
Bitume et graphite
sur papier Bristol
2012

vendredi 1 juin 2012

Palissade des quinze


Palissade des quinze
Techniques mixtes sur bois
2012