Oblique
Oblique
comme une grande bougie
l'ivresse dort dans la tête du sourcier
un désespoir sous sa fenêtre
un homme passe dans le ciel
la mémoire à la place du coeur
un poisson volant se laisse désirer
Les portes fermées au fond d'un soupir nous effraient
Comme un cerf volant dans une bouteille
n'est de passage que pour gagner du temps
Qu'est ce qu'on attend pour empailler le futur
1 commentaires:
le désespoir à la vitre
glisse comme lierre gris
cendre d'une lueur qu'on cherche à aspirer
ce vertige de chute et d'air perdu enivre jusqu'aux yeux
la gravière des mots fait sablier
et mon temps, prisonnier à jamais du verre et des souffleurs
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