vendredi 30 avril 2010
jeudi 29 avril 2010
Un pain de loup
Désécritures
2005
un goût de lune
en petites bouchées
de plein silence
en nuées
le désir serpent
rond
entre le vide
sous les langues des oiseaux
où tu bois
des pensées d'iris
à même l'écume
un goût bleu
profond
d'arbre nu
un pain de loup
dans un miroir secret
et tes seins
mouillés
à perte de vue
navigateurs
sur l'eau de vie
à l'heure précise
ou le fleuve pond des étoiles
mercredi 28 avril 2010
Siècle antérieur
En déménageant d'un lieu où on a vécu une trentaine d'années...
quand on était jeune et presque beau
quand on créait sur la grande table de la cuisine
à l'époque du sans-atelier.
dans une vie et un siècle antérieur quoi !
En déménageant de ce lieu on trouve parfois
des choses bizarres signées de notre main.
Faut croire que c'est nous qui les avions créées!!!
mardi 27 avril 2010
lundi 26 avril 2010
dimanche 25 avril 2010
samedi 24 avril 2010
jeudi 22 avril 2010
mercredi 21 avril 2010
Voyez les manchettes
Peau de poème II
Collage sur toile
apprêt,huile,encre,graphite
24 x 24',2010
détournement des mots
qui empêchent de vivre
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"je parle seulement pour moi et quelques autres
puisque beaucoup de ceux qui ont parole
se déclarent satisfaits
VOYEZ LES MANCHETTES"
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j'emprunte un nid fluide
dès qu'un ange respire
le silence en écho
un violon ouvre les yeux
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chaque tableau terminé devient (à jamais) solitaire
mardi 20 avril 2010
Peau de poème
Peau de poème
Collage et techniques mixtes sur toile
24 x 24'
2010
être (ou ne pas être)
de contradiction
en moins de 24 heures
passer de la mutagenèse des dieux
des crânes
des totems
paroles de cerfs
à des gribouillages
à la peau du poème
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en art il ne faut surtout pas chercher à comprendre
seulement faire ce qui doit être fait
"Le tropisme totémique est cette force qui, d'une manière absolument inconsciente, nous pousse à oeuvrer en art. Cette force n'a rien à voir ni avec une réalité économique, ni avec la philosophie, mais elle nous pousse à oeuvrer envers et contre tout.
J'appelle totémique cette continuelle imitation qui se fait en hommage-appel aux sources ancestrales. Car le tropisme est un mouvement général de l'esprit, du corps, de l'être-comme celui d'un insecte attiré par la lumière.
L'Éternel retour, toujours, comme loi cachée de la Volonté puissance."
Victor Brauner
in Connaissance des arts, no 107, jan. 1961.
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Le temps s'est maintenant
lundi 19 avril 2010
Mutagenèse des dieux
Mutagenèse des dieux
Crâne de cerf, fausse fourrure
encre de chine sur carton
Avril 2010
© Le Loup de gouttière et Gabriel Lalonde
sur l'océan
des étoiles jonglent
à l'heure de la beauté des murmures
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l'avenir viendra
de derrière une fenêtre
les blés
de nuit
(sur la pointe des pieds)
de ta bouche
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je sais.
il manque des ailes à ma tête de cerf
comme celles que tu caches sous ta robe
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dimanche 18 avril 2010
Mutagenèse (un vertical néant)
Mutagenèse
Crâne d'ours polaire, fausse fourrure
carton,encre de chine
18 avril 2010
© Le Loup de gouttière et Gabriel Lalonde
"les bouleaux sont des totems wabi-sabi
dressés dans la solitude des étendues du froid"
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Ainsi passe un vent de beauté
comme un cheval de lumière
dans ce ton de caverne douloureuse
cette illumination de chair abîmée
Miron
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à mon cou je porte
comme une amulette
un vertical néant
Miron
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tu craques dans la beauté fantôme du froid
dans les marées de bouleaux
Miron
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Je ne suis pas un poète de laboratoire. Je suis dans la ruelle derrière. Je fais une poésie de piétons.
Gérald Godin
vendredi 16 avril 2010
Marées de bouleaux
tu craques dans la beauté fantôme du froid
dans les marées de bouleaux
Miron
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sous l'aile d'un silence gris mauve
quelqu'un grignote le pain du ciel
sur la passerelle des jours
j'avance aux écoutes des nids
je marche vers l'ouvert
les yeux clos
à la façon des racines
Le chant s'amincit
l'eau blanche des mots débâcle
il neige lent
le jour passe linéaire
la bouche de la planète cousue contre le vide
dans la main le plaisir exquis
d'une coulée de blanc projetée sur la toile
le geste liquide d'exister
(J'écris des images)
la couleur de la vie qui aboie comme un mur de ferraille
les blés sauvages de ta bouche
les pas sur les plumes de tes seins
la plainte des masques muets
les statues s'enracinent
l'encre longuement s'abreuve à la forme du corps.
toute la mer te regarde
L'eau douce de ta peau
petit papier de lèvres
j'entends couler le rouge
Le soleil a la tête dans l'eau
l'hiver s'appuie contre un arbre
tu portes ma vieille chemise noire
en guise de printemps
les herbes de ta peau
j'écris des images pour libérer les chevaux sans papiers
couchés dans des tiroirs tels des cris de plâtre
les veilleurs de la rouille
sous l'oeil immobile d'un rocher
étendent le temps à sécher
dans l'enclos des murmures
le lait des jours donne sa langue au chat
les nuits ensoleillées sont de plus en plus rares
on croirait au loin voir venir un couteau
mercredi 14 avril 2010
mardi 13 avril 2010
dimanche 11 avril 2010
samedi 10 avril 2010
vendredi 9 avril 2010
jeudi 8 avril 2010
Danse/arbres et hommes
Danse des arbres et des hommes
Encre acrylique
2009
8 avril-
Ce soir 20 heures / Lecture au Palais Montcalm.
(Invitation du Festival international de la poésie de Trois Rivières à une lecture Jazz et poésie au Palais Montcalm dans le cadre du Salon du livre de Québec)
Poètes invités
Monica Mansour (Mexique)
Fabío Morabíto (Mexique)
Gabriel Lalonde(Québec)
Hélène Matte (Québec)
Suzanne Dracius (Martinique)
Comme dernier texte je lirai l'inédit suivant.
tu marches au fond du ciel
tu déposes des mots dans l'oreille de la lune
tu portes sur tes épaules
des chevaux naufragés
des nuits trouées
une aube d'encre blanche
un miroir de papier
des rivières en débâcle
un lit de grande marée
une tête de femme
...et un chevreuil blessé
mercredi 7 avril 2010
lundi 5 avril 2010
dimanche 4 avril 2010
samedi 3 avril 2010
Habillés "en juillet"
Poèmes d'amour
Mixtes sur toile
2006
Congé de blogue pour cause de vacances...estivales
3 avril 2010 Québec 13 heures
24 degrés celsius.
Neige fondue entièrement.
Des passants habillés "en juillet"
Du jamais vu depuis....toujours
Et on annonce un + 18 pour demain et +16 lundi.
En fait le réchauffement de la planète n'est peut être pas totalement négatif...
Quand aux ours polaires
suffira d'agrandir le format des congélateurs !!
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Mais pas congé d'atelier!
De toute façon
Quand je crée je suis ailleurs
Hors du monde
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Littérature jeunesse - Espiègle Simone
Le Devoir 3 avril 2010 Livres
À RETENIR
o Si Simone...
o Texte: Sarah Lalonde
o Dessins: PisHier
o Les 400 Coups
o Montréal, 2010, 32 pages
La maison Les 400 Coups récidive avec un autre de ses petits contes taillés sur mesure pour les enfants polissons, incarné cette fois dans le personnage de Simone, rouquine aux couettes et à la mine espiègles.
Emporté par son enthousiasme débordant, Simone, surnommée Si... pour les intimes, envisage un coup fumant, ou plutôt glacé, et subtilise quelques billets dans le portefeuille maternel pour commander une cargaison phénoménale de pots de crème glacée. Une fois gavée, l'épicurienne se rend compte que son butin réfrigéré fond à vue d'oeil et ne sait plus trop quoi en faire. L'objet du délit est vite remisé au sous-sol, mais le tout s'est transformé en soupe collante le lendemain, soupe dans laquelle le papa s'engluera les pattes de pantalon.
Le texte léger de Sarah Lalonde est habilement mis en image par les dessins fripons aux couleurs saturées de PisHier. Tout mignon.
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vendredi 2 avril 2010
Choco coco lapino
La crucifixion des lapins
Assemblage, 2005
© Le Loup de Gouttière & Gabriel Lalonde (2005)
tout naît du chocolat
et tout retourne au chocolat
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On écrit parce que personne n'écoute.
Georges Perros
Je suis sûr que Dieu existe. Quant à y croire, c'est une autre affaire.
Georges Perros dans Papiers collés
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le vol d'un oiseau fou
ne changera pas la couleur du ciel
Gilbert Langevin dans Mon refuge est un volcan
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J'y cours
Où courez vous
Nulle part
Moi aussi
Alors
Benjamin Péret dans Le grand jeu
jeudi 1 avril 2010
Incorporel
Couple
Bronze, pâte polymère, métal
1995/2004
Le premier des lauriers demeure le bonheur
Ne crois pas, ma chère âme,à la vie éternelle:
Mais épuise le champ du possible
Pindare
Poète grec (Né en 518 , mort vers 438)
Ma création ( poétique et poétique visuelle) est un combat quotidien et continu contre la réalité imposée d'un quotidien pré programmé. C'est à moi d'abord que je parle,et indirectement à d'autres.
Je parle de l'art, de l'être et de la vie.
Toutes mes paroles, tous mes gestes refont, répètent la même oeuvre. Constamment, de façon différente, je ne fais que remettre en question le déjà fait.Pour parfois le défaire, pour chaque fois le refaire à travers les métamorphoses du temps, du geste, de la forme.Nouveau surgissant ressuscité dans l'altérité des choses.Retour aux signes premiers. À l'écrit premier.